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Depuis la nuit des temps, lorsque les femmes ont dérangé le pouvoir masculin, elles ont été qualifiées de sorcières afin d’être mieux marginalisées, réduites à silence et persécutées.
Une pièce de théâtre écrite, mise en scène et interprétée magnifiquement par Martine Desbiolles (l’Irmande) résumait cette histoire pour finalement interpeller le public sur la dimension contemporaine de la chasse aux sorcières. Une seule interprète pour trois personnages qui ont entraîné les spectateurs dans leur folie mais aussi leurs colères et leurs émotions.
Il a bien fallu une bonne potion (soupe) pour se désenvouter et goûter à une seconde partie plus légère sur les remèdes de grand-mère notamment collectés en Vallée Verte par J. Dupraz.
Comme à l’accoutumée la soirée s’est terminée en chansons consacrées à la gente féminine reprises par une salle comble et ravie de cette veillée originale.